#龙泉寺多语种#06/02/2017 【Étude et Pratique du Sangha】Le soir de l’avant-hier, la classe 2 de novices bonzes du Sangha a organisé une réunion préparatoire pour l'éducation avant la réception de préceptes. Les Maîtres qui se chargent des affaires pédagogiques y ont fait des enseignements. Une éducation telle quelle joue un rôle instructif pour connaître les rituels et l'essence de préceptes, pour évoquer l’esprit du Bon Sens, recevoir le pur Corps de préceptes, et observer fidèlement les préceptes afin de guider la pratique. La période avant, après et au cours de la réception de préceptes est très importante, dit-on, la période d'or pour les disciples. Maître Chanxing, responsable des affaires pédagogiques, a encouragé tout le monde à se perfectionner et à jeter une base solide pour l'avenir.

【拉卜楞寺晒大佛, 僧俗民众云集共瞻盛事！】 Une cérémonie "d'ensoleillement du bouddha" a été organisée le 9 février au monastère de Labrang, dans la province chinoise du Gansu (nord-ouest). La cérémonie, qui constitue aussi une grande fête religieuse, a lieu chaque année le 13e jour du premier mois lunaire. À 10h00, le rouleau d'un énorme thangka représentant le bouddha a été transporté hors de la salle par des lamas et déroulé sur le flanc d'une colline. Après une exposition d'environ une heure, le portrait a été enroulé et ramené dans le monastère.

Robert Desnos ― J’ai tant rêvé de toi

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m’est chère?

J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.

J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps
Sans doute que je m’éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l’amour et toi, la seule
qui compte aujourd’hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.

J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu’il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu’a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l’ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie. https://t.cn/RU1ysJl