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La soprano Anna Netrebko, entre les feux de la scène et de la guerre
Mise sur la sellette en Occident, à New York et Munich, depuis le début de la guerre en Ukraine, déclarée traître à sa patrie par la Douma, la cantatrice russe a accepté de s’exprimer, dans « Le Monde », avant son récital à la Philharmonie de Paris, le 25 mai.
« Tout a changé… Rien ne sera plus jamais comme avant. » Ces paroles à la tonalité douce-amère, comme pourrait les chanter une héroïne d’opéra, émaillent l’entretien qu’Anna Netrebko nous a accordé, lundi 16 mai. Mais nous sommes à Vienne, dans la vraie vie, et la soprano russe, qui se produira en récital, le 25 mai, à la Philharmonie de Paris, a vu son univers basculer. La pandémie d’abord. Puis la guerre.
De l’adulation à la suspicion
L’artiste possède l’une des plus belles voix de la planète lyrique. Un timbre pulpeux – puissance du souffle et technique en acier trempé –, au service d’une carrière dont le développement naturel vers des rôles de plus en plus dramatiques semble défier les lois physiologiques. Après vingt ans au sommet, le vent a soudain tourné, l’adulation cédant la place à la suspicion, voire au rejet. Cela a commencé avec le Metropolitan Opera (Met) de New York, dans les jours qui ont suivi l’entrée des troupes russes en Ukraine.
Dès les 25 et 26 février, la soprano s’est prononcée contre la guerre, avant d’informer le 1er mars, par l’entremise de l’Opéra de Zurich, qu’elle se retirait momentanément de la vie musicale. Au téléphone, les rapports entre le patron du Met, Peter Gelb, et la chanteuse star sont respectueux, voire cordiaux. Le 3 mars, Gelb annonce en concertation l’annulation de Turandot, que la diva russe devait chanter en avril-mai, mais il ajoute unilatéralement celle du Don Carlo, de Verdi, prévu en 2023, énonçant des doutes sur un possible retour de la soprano. « Le Met a été le premier à insister pour que je clarifie ma position, explique Anna Netrebko. Ce que j’ai fait. Mais on m’a aussi demandé de me déclarer contre Vladimir Poutine. J’ai répondu que j’avais un passeport russe, que c’était encore le président, et que je ne pouvais prononcer publiquement ces mots. J’ai donc refusé. »
Peter Gelb s’attend à ce refus, semble en comprendre les raisons. Il déclare néanmoins l’artiste persona non grata. Anna Netrebko a beau publier, le 30 mars, un nouveau message circonstancié sur Facebook, réitérant sa totale condamnation de la guerre et précisant sa position politique – « Je ne suis membre d’aucun parti politique, et je ne suis alliée à aucun dirigeant de la Russie » –, toutes ses productions sont définitivement remises en cause, de même que les périodes réservées jusqu’en mai 2026. Un véritable choc : « C’est très dur, car rien ne laissait présager cette attitude. Nous étions convenus de laisser passer du temps, que l’on verrait plus tard… On ne peut pas dénoncer l’intégralité de mes contrats à venir juste parce qu’on juge que je suis trop proche de Poutine », s’exclame celle qui incarnait, il y a peu, l’âme de la maison d’opéra américaine.
En Europe, seul Munich s’est attaché à une position aussi radicale, le directeur de la Bayerische Staatsoper, Serge Dorny, radiant par tweet, et sans discussion préalable, la chanteuse russe de sa programmation dès le 1er mars. Une conséquence probable de la réprobation unanime contre le chef d’orchestre Valery Gergiev, soutien avéré de Poutine, limogé par l’Orchestre philharmonique de Munich, dont, par fidélité, la cantatrice avait posté une photo avec elle. « Malgré ce qui s’est passé récemment, il reste mon ami, affirme-t-elle. Je l’apprécie et le soutiendrai quoi qu’il arrive. » Anna Netrebko doit énormément au maestro Gergiev, qui l’a repérée et mentorée au Mariinski de Saint-Pétersbourg, ville où elle a fait ses études.
Le passé en boomerang
« Je ne suis pas coupable. Je ne suis coupable de rien ! » La cantatrice se bat contre l’interprétation de ce passé qui lui revient en boomerang. Ainsi de ce don d’un million de roubles (environ 15 000 euros) fait à l’Opéra de Donetsk, en Ukraine, dont témoigne une photo prise à Saint-Pétersbourg, en décembre 2014. La diva s’y tient au côté du leader séparatiste ukrainien Oleg Tsarev, devant un drapeau illégal de Novorossia (« Nouvelle Russie »). Pour beaucoup, une preuve de sympathie. Accusation qu’elle dément dans le New York Times (9 décembre 2014), puis dans le Guardian (2 février 2015), arguant de sa bonne foi et d’une forme de naïveté. L’homme lui avait été recommandé comme l’intermédiaire le plus fiable pour acheminer l’argent en espèces (effectivement arrivé aux Ukrainiens privés de salaire depuis des mois), le drapeau n’ayant été sorti du sac qu’au tout dernier moment. « Il n’y avait rien de politique dans ce geste, insiste-t-elle. Ma seule erreur est de ne pas m’être davantage informée de la situation au Donbass, où je ne suis d’ailleurs jamais allée. Je voulais juste aider des amis en difficulté, qui sont toujours en vie, Dieu merci. »
Autre point d’achoppement, le nom d’Anna Netrebko figurait, parmi ceux de quelque 600 personnalités, sur les listes de soutien à la candidature présidentielle de Poutine en 2012, puis il fut maintenu, sans son aval, en 2018. La soprano ne cache pas les raisons de son vote en 2012. « Ces vingt dernières années, Vladimir Poutine a fait beaucoup pour la culture, les arts et les artistes, rappelle-t-elle, au point que la Russie est aujourd’hui une capitale culturelle mondiale. Beaucoup d’artistes ont d’ailleurs voté pour lui. Mais je n’ai jamais fait la moindre campagne, y compris en allant chanter dans des villes russes. » En 2018, précise-t-elle, ni signature de liste présidentielle ni participation au vote.
Si le message du 30 mars n’a pas convaincu les anti-Netrebko, il a, en revanche, valu à la soprano d’être désignée « traître à sa patrie » dès le 1er avril, tandis que son concert du 2 juin était déprogrammé par la direction de l’Opéra de Novossibirsk (Sibérie occidentale). « Le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, n’est pas le seul à n’avoir pas compris la situation dans laquelle se trouvent actuellement les artistes russes à l’étranger, regrette-t-elle. Je m’attendais à un peu plus de compréhension de la part de mes compatriotes. Malheureusement, beaucoup d’entre eux ont interprété mes paroles comme un reniement de mon identité russe, ce qui n’est pas le cas », se défend la soprano, qui possède toujours un appartement à Saint-Pétersbourg et a conservé la maison familiale de Krasnodar, sa ville natale, dans le sud de la Russie.
Dissiper les rumeurs
Anna Netrebko fixe en silence le bout de ses pieds nus, où miroite un vernis argenté. Silhouette amincie dans sa longue robe bleue d’été, la Russe, comme sa voix, ne fait pas son âge. La soprano avait annoncé son retour en mai. Mais elle a dû écourter un séjour en Egypte avec son fils autiste de 13 ans, Tiago, et sa sœur, Natalia : un appel de l’Opéra de Monte-Carlo l’a incitée à reprendre du service plus tôt que prévu. Dès le 22 avril, Anna Netrebko a attrapé au vol le rôle-titre de Manon Lescaut, remplaçant l’Italienne Maria Agresta, souffrante. Son chevalier des Grieux n’était autre que le ténor azerbaïdjanais Yusif Eyvazov, son époux depuis décembre 2015.
Dans quelques jours, Anna Netrebko s’envolera pour Paris. Une ville qui l’a toujours acclamée, notamment à l’Opéra de Paris, où elle s’est produite maintes fois depuis 2008, et où elle incarnera, en décembre, la Leonora de La Forza del destino, de Verdi.
Elle tient à dissiper rumeurs et « fake news ». Non, elle ne se rendra pas à Saint-Pétersbourg pour participer au festival Etoiles des nuits blanches.
Non, ce n’est pas son agent (le Centre Stage Artist Management) qui l’a virée : elle-même a mis fin au contrat.
Meurtrie par le soupçon, molestée sur les réseaux sociaux, elle a besoin, dit-elle, de remettre de l’ordre dans sa vie et de lever un peu le pied. « Je ne fais pas d’histoires avec ma voix, qui va très bien, assure-t-elle, mais je pense qu’il faut que je ralentisse un peu le rythme. »Qu’on en juge. Rien que cet été, aux arènes de Vérone, Anna Netrebko chantera Aida et Turandot, avant Tosca, au Teatro Colon de Buenos Aires, à la rentrée 2022. En revanche, aucun horizon wagnérien : son Elsa de Lohengrin restera unique, dont témoigne un DVD filmé à Dresde, en 2016. Elle adore cette musique, mais ne parvient à en mémoriser un traître mot, malgré ses seize années en Autriche, dont elle a acquis la nationalité en 2006.
Cependant, la cantatrice n’a pas renoncé à la prise du rôle d’Abigaille, dans Nabucco, de Verdi – trois fois repoussée par la pandémie, puis par une opération de l’épaule droite –, rôle qu’elle abordera enfin en mai 2023. Se profilent également Lisa de La Dame de pique, de Tchaïkovski, peut-être Alice Ford dans le Falstaff de Verdi. « A l’avenir, je ne veux pas chanter que des rôles lourds et dramatiques. Je veux aussi des œuvres plus légères, bénéfiques pour ma voix et réconfortantes pour le public. » Des opéras capables de suspendre, ne fût-ce qu’un instant, la terrible mise en scène du monde qui est le nôtre.
La soprano Anna Netrebko, entre les feux de la scène et de la guerre
Mise sur la sellette en Occident, à New York et Munich, depuis le début de la guerre en Ukraine, déclarée traître à sa patrie par la Douma, la cantatrice russe a accepté de s’exprimer, dans « Le Monde », avant son récital à la Philharmonie de Paris, le 25 mai.
« Tout a changé… Rien ne sera plus jamais comme avant. » Ces paroles à la tonalité douce-amère, comme pourrait les chanter une héroïne d’opéra, émaillent l’entretien qu’Anna Netrebko nous a accordé, lundi 16 mai. Mais nous sommes à Vienne, dans la vraie vie, et la soprano russe, qui se produira en récital, le 25 mai, à la Philharmonie de Paris, a vu son univers basculer. La pandémie d’abord. Puis la guerre.
De l’adulation à la suspicion
L’artiste possède l’une des plus belles voix de la planète lyrique. Un timbre pulpeux – puissance du souffle et technique en acier trempé –, au service d’une carrière dont le développement naturel vers des rôles de plus en plus dramatiques semble défier les lois physiologiques. Après vingt ans au sommet, le vent a soudain tourné, l’adulation cédant la place à la suspicion, voire au rejet. Cela a commencé avec le Metropolitan Opera (Met) de New York, dans les jours qui ont suivi l’entrée des troupes russes en Ukraine.
Dès les 25 et 26 février, la soprano s’est prononcée contre la guerre, avant d’informer le 1er mars, par l’entremise de l’Opéra de Zurich, qu’elle se retirait momentanément de la vie musicale. Au téléphone, les rapports entre le patron du Met, Peter Gelb, et la chanteuse star sont respectueux, voire cordiaux. Le 3 mars, Gelb annonce en concertation l’annulation de Turandot, que la diva russe devait chanter en avril-mai, mais il ajoute unilatéralement celle du Don Carlo, de Verdi, prévu en 2023, énonçant des doutes sur un possible retour de la soprano. « Le Met a été le premier à insister pour que je clarifie ma position, explique Anna Netrebko. Ce que j’ai fait. Mais on m’a aussi demandé de me déclarer contre Vladimir Poutine. J’ai répondu que j’avais un passeport russe, que c’était encore le président, et que je ne pouvais prononcer publiquement ces mots. J’ai donc refusé. »
Peter Gelb s’attend à ce refus, semble en comprendre les raisons. Il déclare néanmoins l’artiste persona non grata. Anna Netrebko a beau publier, le 30 mars, un nouveau message circonstancié sur Facebook, réitérant sa totale condamnation de la guerre et précisant sa position politique – « Je ne suis membre d’aucun parti politique, et je ne suis alliée à aucun dirigeant de la Russie » –, toutes ses productions sont définitivement remises en cause, de même que les périodes réservées jusqu’en mai 2026. Un véritable choc : « C’est très dur, car rien ne laissait présager cette attitude. Nous étions convenus de laisser passer du temps, que l’on verrait plus tard… On ne peut pas dénoncer l’intégralité de mes contrats à venir juste parce qu’on juge que je suis trop proche de Poutine », s’exclame celle qui incarnait, il y a peu, l’âme de la maison d’opéra américaine.
En Europe, seul Munich s’est attaché à une position aussi radicale, le directeur de la Bayerische Staatsoper, Serge Dorny, radiant par tweet, et sans discussion préalable, la chanteuse russe de sa programmation dès le 1er mars. Une conséquence probable de la réprobation unanime contre le chef d’orchestre Valery Gergiev, soutien avéré de Poutine, limogé par l’Orchestre philharmonique de Munich, dont, par fidélité, la cantatrice avait posté une photo avec elle. « Malgré ce qui s’est passé récemment, il reste mon ami, affirme-t-elle. Je l’apprécie et le soutiendrai quoi qu’il arrive. » Anna Netrebko doit énormément au maestro Gergiev, qui l’a repérée et mentorée au Mariinski de Saint-Pétersbourg, ville où elle a fait ses études.
Le passé en boomerang
« Je ne suis pas coupable. Je ne suis coupable de rien ! » La cantatrice se bat contre l’interprétation de ce passé qui lui revient en boomerang. Ainsi de ce don d’un million de roubles (environ 15 000 euros) fait à l’Opéra de Donetsk, en Ukraine, dont témoigne une photo prise à Saint-Pétersbourg, en décembre 2014. La diva s’y tient au côté du leader séparatiste ukrainien Oleg Tsarev, devant un drapeau illégal de Novorossia (« Nouvelle Russie »). Pour beaucoup, une preuve de sympathie. Accusation qu’elle dément dans le New York Times (9 décembre 2014), puis dans le Guardian (2 février 2015), arguant de sa bonne foi et d’une forme de naïveté. L’homme lui avait été recommandé comme l’intermédiaire le plus fiable pour acheminer l’argent en espèces (effectivement arrivé aux Ukrainiens privés de salaire depuis des mois), le drapeau n’ayant été sorti du sac qu’au tout dernier moment. « Il n’y avait rien de politique dans ce geste, insiste-t-elle. Ma seule erreur est de ne pas m’être davantage informée de la situation au Donbass, où je ne suis d’ailleurs jamais allée. Je voulais juste aider des amis en difficulté, qui sont toujours en vie, Dieu merci. »
Autre point d’achoppement, le nom d’Anna Netrebko figurait, parmi ceux de quelque 600 personnalités, sur les listes de soutien à la candidature présidentielle de Poutine en 2012, puis il fut maintenu, sans son aval, en 2018. La soprano ne cache pas les raisons de son vote en 2012. « Ces vingt dernières années, Vladimir Poutine a fait beaucoup pour la culture, les arts et les artistes, rappelle-t-elle, au point que la Russie est aujourd’hui une capitale culturelle mondiale. Beaucoup d’artistes ont d’ailleurs voté pour lui. Mais je n’ai jamais fait la moindre campagne, y compris en allant chanter dans des villes russes. » En 2018, précise-t-elle, ni signature de liste présidentielle ni participation au vote.
Si le message du 30 mars n’a pas convaincu les anti-Netrebko, il a, en revanche, valu à la soprano d’être désignée « traître à sa patrie » dès le 1er avril, tandis que son concert du 2 juin était déprogrammé par la direction de l’Opéra de Novossibirsk (Sibérie occidentale). « Le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, n’est pas le seul à n’avoir pas compris la situation dans laquelle se trouvent actuellement les artistes russes à l’étranger, regrette-t-elle. Je m’attendais à un peu plus de compréhension de la part de mes compatriotes. Malheureusement, beaucoup d’entre eux ont interprété mes paroles comme un reniement de mon identité russe, ce qui n’est pas le cas », se défend la soprano, qui possède toujours un appartement à Saint-Pétersbourg et a conservé la maison familiale de Krasnodar, sa ville natale, dans le sud de la Russie.
Dissiper les rumeurs
Anna Netrebko fixe en silence le bout de ses pieds nus, où miroite un vernis argenté. Silhouette amincie dans sa longue robe bleue d’été, la Russe, comme sa voix, ne fait pas son âge. La soprano avait annoncé son retour en mai. Mais elle a dû écourter un séjour en Egypte avec son fils autiste de 13 ans, Tiago, et sa sœur, Natalia : un appel de l’Opéra de Monte-Carlo l’a incitée à reprendre du service plus tôt que prévu. Dès le 22 avril, Anna Netrebko a attrapé au vol le rôle-titre de Manon Lescaut, remplaçant l’Italienne Maria Agresta, souffrante. Son chevalier des Grieux n’était autre que le ténor azerbaïdjanais Yusif Eyvazov, son époux depuis décembre 2015.
Dans quelques jours, Anna Netrebko s’envolera pour Paris. Une ville qui l’a toujours acclamée, notamment à l’Opéra de Paris, où elle s’est produite maintes fois depuis 2008, et où elle incarnera, en décembre, la Leonora de La Forza del destino, de Verdi.
Elle tient à dissiper rumeurs et « fake news ». Non, elle ne se rendra pas à Saint-Pétersbourg pour participer au festival Etoiles des nuits blanches.
Non, ce n’est pas son agent (le Centre Stage Artist Management) qui l’a virée : elle-même a mis fin au contrat.
Meurtrie par le soupçon, molestée sur les réseaux sociaux, elle a besoin, dit-elle, de remettre de l’ordre dans sa vie et de lever un peu le pied. « Je ne fais pas d’histoires avec ma voix, qui va très bien, assure-t-elle, mais je pense qu’il faut que je ralentisse un peu le rythme. »Qu’on en juge. Rien que cet été, aux arènes de Vérone, Anna Netrebko chantera Aida et Turandot, avant Tosca, au Teatro Colon de Buenos Aires, à la rentrée 2022. En revanche, aucun horizon wagnérien : son Elsa de Lohengrin restera unique, dont témoigne un DVD filmé à Dresde, en 2016. Elle adore cette musique, mais ne parvient à en mémoriser un traître mot, malgré ses seize années en Autriche, dont elle a acquis la nationalité en 2006.
Cependant, la cantatrice n’a pas renoncé à la prise du rôle d’Abigaille, dans Nabucco, de Verdi – trois fois repoussée par la pandémie, puis par une opération de l’épaule droite –, rôle qu’elle abordera enfin en mai 2023. Se profilent également Lisa de La Dame de pique, de Tchaïkovski, peut-être Alice Ford dans le Falstaff de Verdi. « A l’avenir, je ne veux pas chanter que des rôles lourds et dramatiques. Je veux aussi des œuvres plus légères, bénéfiques pour ma voix et réconfortantes pour le public. » Des opéras capables de suspendre, ne fût-ce qu’un instant, la terrible mise en scène du monde qui est le nôtre.
Fossati园的土壤成型,距今仅仅600万年,相比周遭的特级园比如高龄1100万年的liste,Fossati 绝对算是个热情洋溢的青年人。但是Fossati完美的海拔,介于(300到400之间),理想的东南朝向,带来了温暖却不燥热的气质。加上沙质土壤成分,酿出的Barolo葡萄酒,散发着青春独有的红果和花香,有时候显得紧张,但是却让人无比期待他的成熟风韵。让人想起一句话来:翩翩公子美如玉!#喝酒##酒##红酒总舵主##苏州# https://t.cn/A6fuTnkt
【俄罗斯永久禁止拜登等963名美国公民入境】#CriseEnUkraine# Le ministère russe des Affaires étrangères a dévoilé samedi une longue liste composée de 963 citoyens américains auxquels il est interdit de façon permanente d'entrer en Russie, comprenant le président américain Joe Biden.完整法语新闻链接:https://t.cn/A6XobQuM
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